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Saint-Jean-François-Régis, le marcheur de Dieu

Jean-François Régis « marcheur de Dieu » était un marcheur infatigable, il a parcouru le Velay et le Vivarais à la rencontre des paysans pour évangéliser les fermes et les villages isolés.

Saint-Jean-François-Régis

Jean-François Régis est né à Fontcouverte dans l’Aude, entre Carcassonne et Narbonne en 1597, à l’époque des guerres de religion. Il est le cadet d’une famille de châtelains et a une enfance heureuse.

Il part étudier à 14 ans au collège jésuite de Béziers. Il va aussi faire des études littéraires, enseigner la grammaire et étudier la philosophie à Tournon. Il enseigne au Puy-en-Velay et à Auch, puis revenir à des études de théologie à Toulouse. Il est, en 1631, ordonné prêtre.

Il est nommé missionnaire et après des débuts difficiles, il arrive dans la région, entre Ardèche et Haute-Loire.

Il est décrit comme un homme grand (1,92 m), vigoureux : une vraie force de la nature.

En 1636, il s’installe au Puy-en-Velay et va très vite s’investir auprès des démunis, distribuant vivres, vêtements, couvertures, … Avec l’aide de gens de bonnes familles, il organise « l’œuvre du bouillon », le secours populaire de l’époque. Il crée le refuge du « Bon pasteur » pour les prostituées. Au Puy, « le père des pauvres » n’arrête pas d’hôpital en prison, de taudis en soupe populaire, de lutte contre le chômage ou le marché noir en maison d’accueil … Et grâce à lui, parfois, la fille de rue devient dentellière ! Il va justement les défendre car leur métier est menacé par une ordonnance interdisant le port de la dentelle, elles le choisiront comme saint-patron.

La mission  de Jean-François Régis

Il a parcouru le Velay et le Vivarais à la rencontre des paysans pour évangéliser les fermes et les villages isolés.

Mais le périmètre des lieux évangélisés par Saint-Régis est très vaste et témoigne de son intarissable courage. Jean-François Régis « marcheur de Dieu » était un marcheur infatigable. Il va marcher du Puy de Dôme à Tournon-sur-Rhône, à Montpellier et à Toulouse, sans oublier Fontcouverte, son village natal.

Durant les dernières années de sa vie, c’est sur les chemins de montagne du Velay et du Vivarais qu’il marche par des temps très rudes, très dangereux quand personne n’ose sortir.

Il apportait à ses « enfants » montagnards la parole de Dieu.

Le 31 décembre 1640, « le marcheur de Dieu » meurt d’épuisement et de froid à Lalouvesc en Ardèche à 43 ans.

Il est déclaré bienheureux par le pape Clément XI, puis canonisé le 16 juin 1737.