Temporairement fermé : passerelle infranchissable à Sauron.
Après le point 5, revenir par la petite route menant vers la station d'épuration.
Le long du Lignon jusqu’au site du Pont de Mars, venez profiter du grand air et flâner à travers genêts, fougèr
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Le plateau Vivarais - Lignon, terre d'accueil
Dès 1933, la population du Plateau, souvent d’origine protestante, est largement sensibilisée par les maires et les pasteurs à la montée des périls. Antifasciste, elle se nourrit aussi des idées du christianisme social. En février 1939, des républicains espagnols fuient les persécutions et trouvent refuge au Chambon, au Mazet et à Tence dans des colonies ou maisons de vacances. Durant la guerre, l’arrivée des réfugiés se fait bien souvent par le train depuis Lyon ou la vallée du Rhône. Des filières de secours se mettent en place, officielles puis clandestines, afin d’accueillir les réfugiés des camps d’internement du sud de la France. C’est bien la tradition touristique du Plateau, notamment dans les fermes et les pensions de famille, qui favorise cet accueil. La majorité des réfugiés étaient juifs. Les enfants représentent environ un tiers des réfugiés, certains resteront plusieurs années dans les homes d’enfants du Secours suisse ou chez les fermiers.
Sur le Plateau, l’instruction est primordiale, que ce soit dans les nombreuses écoles des hameaux et au collège Cévenol au Chambon-sur-Lignon fondée par les pasteurs Édouard Theis et André Trocmé. Le Plateau devient aussi le refuge pour de nombreux intellectuels : André Chouraqui à Tence, Jules Isaac à Saint-Agrève, Albert Camus à Panelier où il y écrit La Peste...
Plusieurs rafles ont lieu en 1942, mais heureusement les précautions ont été prises. En juin 1943, cependant, une rafle emporte les dix-huit étudiants de la maison des Roches et leur directeur. Très vite, le Plateau s’organise pour faire passer des réfugiés en Suisse, leur fournir des faux- papiers… La résistance armée s’organise avec les jeunes qui refusent le STO (service du travail obligatoire). De petits groupes de maquisards sont créés et participent largement à la libération du territoire dès le printemps 1944 (parachutages et actions armées).
En 1979, les juifs réfugiés offrent la plaque commémorative visible sur un des murs extérieurs du Lieu de Mémoire du Chambon et, en 1990, Yad Vashem décerne le diplôme collectif de « Justes parmi les nations » au plateau Vivarais - Lignon. Simone Veil, rescapée d’Auschwitz, ancienne ministre, a dit « Les Justes de France pensaient avoir traversé l’histoire, en réalité ils l’ont écrite ».
(Plus d'infos : tél. 04 71 56 56 65, www.memoireduchambon.com)
Intermédiaire
Dès 1933, la population du Plateau, souvent d’origine protestante, est largement sensibilisée par les maires et les pasteurs à la montée des périls. Antifasciste, elle se nourrit aussi des idées du christianisme social. En février 1939, des républicains espagnols fuient les persécutions et trouvent refuge au Chambon, au Mazet et à Tence dans des colonies ou maisons de vacances. Durant la guerre, l’arrivée des réfugiés se fait bien souvent par le train depuis Lyon ou la vallée du Rhône. Des filières de secours se mettent en place, officielles puis clandestines, afin d’accueillir les réfugiés des camps d’internement du sud de la France. C’est bien la tradition touristique du Plateau, notamment dans les fermes et les pensions de famille, qui favorise cet accueil. La majorité des réfugiés étaient juifs. Les enfants représentent environ un tiers des réfugiés, certains resteront plusieurs années dans les homes d’enfants du Secours suisse ou chez les fermiers.
Sur le Plateau, l’instruction est primordiale, que ce soit dans les nombreuses écoles des hameaux et au collège Cévenol au Chambon-sur-Lignon fondée par les pasteurs Édouard Theis et André Trocmé. Le Plateau devient aussi le refuge pour de nombreux intellectuels : André Chouraqui à Tence, Jules Isaac à Saint-Agrève, Albert Camus à Panelier où il y écrit La Peste...
Plusieurs rafles ont lieu en 1942, mais heureusement les précautions ont été prises. En juin 1943, cependant, une rafle emporte les dix-huit étudiants de la maison des Roches et leur directeur. Très vite, le Plateau s’organise pour faire passer des réfugiés en Suisse, leur fournir des faux- papiers… La résistance armée s’organise avec les jeunes qui refusent le STO (service du travail obligatoire). De petits groupes de maquisards sont créés et participent largement à la libération du territoire dès le printemps 1944 (parachutages et actions armées).
En 1979, les juifs réfugiés offrent la plaque commémorative visible sur un des murs extérieurs du Lieu de Mémoire du Chambon et, en 1990, Yad Vashem décerne le diplôme collectif de « Justes parmi les nations » au plateau Vivarais - Lignon. Simone Veil, rescapée d’Auschwitz, ancienne ministre, a dit « Les Justes de France pensaient avoir traversé l’histoire, en réalité ils l’ont écrite ».
(Plus d'infos : tél. 04 71 56 56 65, www.memoireduchambon.com)
Intermédiaire
Complément géolocalisation
Complément géolocalisation
Lieu de départ : Le Chambon-sur-Lignon.
Lieu d'arrivée : Le Chambon-sur-Lignon.
Accès routier : Le Chambon-sur-Lignon, à 10 km au sud de Tence par la D 185..
Parking conseillé : Pont sur le Lignon, en direction du Mazet Saint-Voy. .Clientèles acceptées
Clientèles acceptées
- Niveau orange - assez difficile