Le plateau Vivarais-Lignon, terre d’accueil :
Dès 1933, la population du plateau, souvent d’origine protestante, est largement sensibilisée par les maires et les pasteurs à la montée des périls. Anit-fasciste, elle se nourrit aussi des idées du christianisme social. En février 1939, des républicains espagnols fuient les persécutions, et trouvent refuge au Chambon, au Mazet, à Tence dans des colonies ou des maisons de vacances. Durant la guerre, l’arrivée des réfugiés se fait bien souvent par le train depuis Lyon ou la vallée du Rhône.
Des filières de secours se mettent en place, officielles, puis clandestines, afin d’accueillir les réfugiés des camps d’internement du Sud de la France. C’est bien la tradition touristique du Plateau, notamment dans les fermes et les pensions de famille, qui favorise cet accueil. La majorité des réfugiés étaient juifs. Les enfants représentent environ un tiers des réfugiés, certains resteront plusieurs années dans les homes d’enfants du Secours suisse ou chez les fermiers.
Facile
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